Carte d'identité
Vrai
nom :
Jean-David
Morvan
Arrivée sur Terre : le
28
novembre 1969 à Reims (France)
Nationalité : française
Carrière
En
1978, Jean-David Morvan quitte Versailles pour Reims. Alors
qu'il cherche un album de "Valéian", il découvre la bande
dessinée site adulte. A 11 ans, il achète des albums comme
"Comanche" ou "Thorgal" et lit "Gomme", magazine qui publiera
son premier dessin dans le courrier des lecteurs.
Si sa scolarité n'est pas mémorable, elles lui de
faire connaissance avec Christian Lerolle (en 4ème), Sylvain
Savoia (en 2nde) et Franck Guréghian (en terminale). Christian
et Franck deviendront les "Color Twins" et avec Sylvain, il
travaille au fanzine "Hors gabarit". Leur travail est très
formateur. Très vite, ils squattent la majorité des pages du
fanzine.
Il y
fait la connaissance de Yann Le Gall. Ensemble, ils inventent
"Zorn & Dirna. Il réalise aussi avec Jab Jab Whamo, qui
travaille dans un fanzine concurrent, un cross-over de 120 pages
entre Batman et Wolverine (des X-Men).
En 1989, il entre à l'école Saint Luc de
Bruxelles (fréquentée en d'autres temps par Jijé ou Morvan) avec
une partie de ses amis de Reims. Il souhaite y apprendre le
métier de dessinateur et pouvoir mieux évoquer des "univers
futuristes et innovants". Mais très vite, il sèche les cours,
arrête le dessin et comprend qu'il est fait pour être
scénariste.
A la même époque, ils s'intéressent aux comics et
aux mangas.
Lassés par les cours de Saint Luc, Jean-David
Morvan et ses amis partent au festival de Villeneuve d'Asc pour
y rencontrer l'éditeur indépendant Zenda afin de lui soumettre
leurs travaux. Morvan et Jab Jab Whamo lui présente "Profond
comme la haine" (une fiction "très trash" en deux volumes dans
laquelle des dinosaures soldats attaquent une planète d'humains
masos humains). Avec Yann Le Gall, il présente la première
version de "Zorn & Dirna". Avec Sylvain Savoia, il présente
"Reflets perdus". Ce dernier projet est d'ailleurs retenu par
l'éditeur.
En 1990, il passe le concours des beaux
arts. Préférant travailler sur ses projets de bandes dessinées,
il est très vite renvoyé du fait de ses nombreuses absences.
En février 1992, il est incorporé à la
caserne de Mourmelon-le-Grand (France) en tant que vaguemestre
(facteur) pour y effectuer son service militaire. Pendant qu'il
est sous les drapeaux, Zenda est racheté par Glénat ce qui
retarde la parution de "Reflets perdus", son premier album, qui
sort finalement en 1993. Pris dans cette manœuvre économique,
l'album se vend à seulement 1 200 exemplaires. Le reste du
tirage finit dans les solderies.
A cette même période, Glénat publie "Akira" en France et
souhaite lancer des séries françaises dans le même style. Savoia
et Morvan se lancent alors dans un pari fou : "Nomad" ou comment
publier 136 pages en couleurs tous les semestres. Ils embauchent
alors Philippe Buchet, directeur artistique d'une agence de
communication où Savoia travaillait, pour assurer la partie
design et crayonné des "pages technos".
En 1994, il publie "Hordeé" avec J.J. Whamo
(Zenda). En compagnie de Sylvain Savoia et Philippe Buchet; il
lance la série "Nomad" (Glénat). Cinq albums seront publiés
jusqu'en 2000. Il travaille aussi que "HK" avec Thierry Trübe et
Vincent Trannoy.
En 1996, en sortant d'un festival, Morvan
accepte de raccompagner à Paris Joann Sfar, un jeune auteur. Sur
le trajet, les deux hommes sympathisent et jettent les bases de
la série "Troll" (Delcourt). Ils écrivent trois histoires dont
ils confient le dessin à Olivier Boiscommun.
Maintenant qu'il est lancé, Morvan va enchaîner
les unitaires (one shots pour les anglophiles) et les
productions plus ambitieuses faisant de lui l'un des scénaristes
les plus prolifiques des années 1990-2000 avec un univers mêlant
science-fiction classique, heroïc fantasy débridée, personnages
aux supers pouvoirs, péripéties rythmées et humour déjanté.
En 1997, il sort "Les Préhistos... tôt ou
tard" avec Ketchup (Art Scénic) et "Bunker Baby Doll avec F.
Jarzaguet (Zenda).
En 1998, il publie un deuxième album de
"Bunker Baby Doll avec F. Jarzaguet (Zenda) et "La quête des
réponses" avec Phlippe Buchet (Delcourt).
C'est
avec Philippe Buchet, il connaît son premier grand succès grâce
à "Sillage" (Delcourt), un opéra spatial (space opera pour les
lecteurs anglophiles) commandait par Delcourt. L'histoire
connaît le succès dès le premier tome et reste l'un des plus
beau succès du genre en bande dessinée
Entre
les très bonnes ventes de "Sillage" et après le succès en
librairie "Nomad" et "HK", Morvan décide de profiter de sa
notoriété pour reprendre d'anciens travaux refusés en leur temps
par les éditeurs mais lesquels il croit toujours comme "Sept
secondes" ou "Zorn & Dirna".
En 1999, il publie "Tutti Frutti" avec
Trantkat (Delcourt) et se lance dans "Sir Pyle" avec Munuera
(éditions Soleil).
En 2000, il présente "A l'eau!" avec
Matouba (le Cycliste), relance "Zorn et Dirna" avec Bessadi et
Trannoy (Soleil) et adapte "Cycle de Tschaï" de l'écrivain
états-unien Jack Vance pour Li-An (Delcourt)
En 2001, il sort "La Mandiguerre" avec
Tamiazzo (Delcourt) et "Lord Clancharlie" avec Delestret.
En 2004, c'est "Sept secondes" pour Paret
(Delcourt) et "Nävis" avec Munuera (Delcourt).
En 2004, les éditions Dupuis lui demande
de mettre sa sensibilité futuriste et humoristique au service de
la série "Spirou et Fantasio". Avec Munuera au dessin, il
modernise Spirou dont aucun album n'a été publié depuis 1998.
Avec "Paris-sous-Seine", ils font entrer le plus célèbre groom
de la bande dessinée dans le 21ème siècle avec brio malgré les
70 ans du héros.
Intrusions dans le monde de Spirou et Fantasio
> en 2004 : "Paris-sous-Seine" (album n° 47)
> en 2005 : "L'homme qui ne voulait pas mourir"
(album n° 48)
> en 2006 : "Spirou et Fantasio à Tokyo" (album
n° 49)
> en 2006 : "Le guide de l'aventure à Tokyo"
(album n° 49Z)
> en 2008 : "Aux sources du
Z"
(album n° 50)
dernière mise à jour de cette fiche le
23 mars 2008 |