Album n° 41 : La vallée des bannis

L'exil des boutchiks

En 1263, l'empereur mongol condamne à l'exil les boutchiks, peuple d'éleveurs et cultivateurs dans les steppes du nord de l'Himalaya traditionnellement pacifiques, les accusant de lâcheté après avoir refusé d'être enrôlés dans l'armée impériale.

Après une longue marche à travers les neiges himalayennes, ils enferment les survivants (hommes, femmes et enfants) dans une vallée coupée du monde. Les boutchiks tentent de survivre dans cet environnement étrange mais rapidement ils sont affectés par le moustique Furax volant. Dès lors, des querelles naissent entre les boutchiks. De multiples clans se forment. Ils emploient toujours plus d'ingéniosité et de fureur dans une lutte sanglante et fratricide. Nul vainqueur n'en sort cat tous meurent.

A leur arrivée dans la vallée, les boutchiks étaient commandés par le roi Malabar le Grand. Il mourut dans les premières semaines d'emprisonnement emporté par le chagrin de voir son peuple s'entretuer. Le roi embaumé repose dans un sarcophage près de son armure royale au cœur d'un mausolée construit certainement par quelques boutchiks encore non malades. La légende dit que le roi n'est qu'endormi et qu'il se réveillera un jour pour venger son peuple.

 Album n° 40 : La frousse aux trousses

Les explorateurs disparus

En 1938, Adrien Maginot et disparaissent au retour d'une expédition d'exploration dans le plateau du Touboutt-Chan à la lisière du Népal. Ils auraient disparu après avoir découvert la Vallée des bannis.

Une Guerre froide isolatrice

En mars 1960, la région est très surveillée par les militaires car le pays est au cœur d'enjeux politiques entre grandes puissances. Dans cette ambiance de Guerre froide, toute intrusion d'un occidental est considérée comme un acte d'espionnage.

Album n° 41 : La vallée des bannis

Une révolte désenclavente

Vers 1988, le pays entre en guerre lorsque les maquisards toubouttes prennent le contrôle des voies de ravitaillement. A cette occasion, le pays sort de son isolement. Il reste toutefois très fermé et contrôlé par l'armée.

La Vallée retrouvée

Finalement, en 1989, deux journalistes franco-belges, Spirou et Fantasio, retrouvent la vallée qu'ils cherchaient par accident.

 Album n° 40 : La frousse aux trousses

La frontière avec le Népal

L'une des voies d'accès au Touboutt-Chan est la voie ferroviaire reliant la ville de Komanshavah au Népal à la ville de Bohnjur au Touboutt-Chan. Cette voie d'accès, à l'ouest du pays, est très surveillée par les militaires qui craignent les curieux occidentaux qui se glissent parmi les travailleurs frontaliers et les familles de réfugiés.

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Les autres frontières

Outre une frontière avec le Népal, le Touboutt-Chan a aussi une frontière avec la Chine et le Bhoutan (écrit sur le plan de Gorpah avec une faute d'orthographe). La présence de pays frontaliers en forme de marteau et d'enclume peut être interprétée comme une allégorie de la pression militaire des puissances étrangères sur le pays.

Dans le pays

Outre la ville frontalière de Bohnjur, le pays compte au moins de villes notables : Tafamsavah et Etwasavah. Ainsi que des villages comme celui des maquisards.

Sur la route

Le pays ne comporte pas d'autoroute. Cela s'explique facilement par le relief très montagneux du pays.

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L'autre accès

Spirou et Fantasio accèdent à la Vallée des bannis par un chemin détourné : une galerie creusée par les eaux souterraines allant d'une cascade à l'extérieur de la vallée jusqu'à un lac surmontée d'uns statue dans la vallée.

Des spécificités

La Vallée bénéficie d'un microclimat favorisant une végétation luxuriante mais aussi le développement d'une faune et d'une flore spécifique.

Une vallée fermée

La Vallée est entourée d'une haute falaise qui la ceinture. Cette configuration favorise la formation de brumes au sommet de la falaise qui rend la vallée invisible, à l'image des cirques à l'île de la Réunion.

Peu de constructions

Seuls deux édifices s'élèvent dans cette vallée : la cabane des explorateurs Maginot et Siegfried et un temple boutchiks. Nos héros ne retrouvent aucune trace d'habitations boutchiks.