Carte d'identité
Vrai
nom :
Jean De
Mesmaeker
Arrivée sur Terre : le
21 décembre
1935 (Belgique)
Nationalité : belge
Carrière
Jean
De Mesmaeker intègre l'institut Saint Luc de Bruxelles pour y
étudier l'art décoratif.
Il présente ses premiers dessins à Fernand
Cheneval, éditeur et animateur de l'hebdomadaire belge
Heroïc-albums. En 1963, sous les encouragements de ce
dernier, il publie ses deux premières histoires : "Ginger et le
collectionneur" et "Le baron est fou". Ginger reviendra dans le
journal pour six enquêtes rythmées par le son des mitraillettes,
par les poursuites en voitures et des crashes spectaculaires.
A la fin de 1956, Heroïc-albums disparaît
des kiosques et Jidéhem se présente aux éditions Dupuis.
Soucieux de la censure française dans la presse pour la
jeunesse, l'éditeur redoute son style semi réaliste et violent.
En 1979, Jidéhem revient chez Dupuis (les
français sont devenus beaucoup plus tolérants en matière de
protections de la jeunesse dans la presse). Il entre alors à
l'atelier de Franquin qui ne sait plus où donner de la tête
entre l'animation de la série "Spirou et Fantasio", les
couvertures de "Spirou", les illustrations pour la rubrique
automobile de "Stater", les gags de "Modeste et Pompon" publiés
chaque semaine dans "Le journal de Tintin" et la naissance de
Gaston Lagaffe. Jidéhem participe alors aux décors de "Spirou et
Fantasio" pour "Le prisonnier du Bouddha" et reprend les
illustrations pour Starter et les développe même. Il participe
aussi à la naissance de "Gaston Lagaffe" et collabore avec
Franquin sur la série pendant les premières années. Franquin
reprendra même le vrai nom de famille de Jidéhem pour baptiser
le célèbre "homme aux contrats sabotés", Monsieur De Mesmaeker.
Toutefois Jidéhem rêve de lancer sa propre série
mais les éditions Dupuis ont du mal à laisser s'envoler le
meilleur collaborateur de Franquin, auteur vedette de la maison.
Sur les conseils de Franquin, il en parle à Yann Delporte
(rédacteur en chef chez Dupuis) qui lui propose alors de lui
écrire un scénario. Ils publient alors "Starter contre les
casseurs" et met en scène le personnage d'une rubrique du
journal. Dupuis lui donne carte blanche pour vue qu'il évite le
genre policier (à l'époque le dessinateur Tillieux fait souvent
l'objet de remarques de la part des autorités françaises).
La femme de Jidéhem étant enceinte d'une petite
fille, le dessinateur crée "Sophie", une jeune héroïne qui
paraîtra aux côtés de Starter dès le deuxième épisode "l'œuf de
Karamazout". Sophie prend ensuite son autonomie, souvent sur des
scénarii de Vicq, pour une vingtaine d'aventures.
De
1990 à 1993, il adapte quelques "Chansons cochonnes" pour
les éditions Top Game.
En 1995, Jidéhem arrête la série en 1995
(sa fille a alors dépassée l'âge de Sophie).
Par ailleurs, Jidéhem tente de relancer "Ginger"
mais sans succès.
Intrusions dans le monde de Spirou et Fantasio
> en 1958 : "La foire aux
gangsters" (album n° 12)
> en 1959 : "La peur au bout du
fil" (album n° 13)
> en 1961 : "Le prisonnier du Bouddha" (album n°
14)
> en 1961 : "Z comme Zorglub" (album n° 15)
> en 1962 : "L'ombre du Z" (album n° 16)
> en 1964 : "Les Robinson du rail" (roman
illustré publié dans "Spirou" adapté du feuilleton
radiophonique)
> en 1969 : "Panade à Champignac" (album n° 19)
dernière mise à jour de cette fiche le
18 juillet 2008 |